Flashforward
La diffusion de la série sur TF1 était une chance pour moi qui n’ai pas convenablement suivi les épisodes. Surtout les derniers.
La seule chose à dire : « Non mais qu’est-ce qui leur a pris d’interrompre cette série ? ».
Les producteurs nous ont habitués à des décisions qui n’étaient fondées que sur la peur de l’inconnu. De nombreux projets ont faillit ne pas voir le jour à cause de ce genre d’appréhensions (Le seigneur des anneaux par exemple) et d’autres ont tout simplement avorté (Dirty Sexy Money...). Bien sûr c’est aussi une question de sous et nous ne voyons que le résultat final. Justement notre problème demeure sur les résultats. Flashforward est une série avec un bon potentiel. La possibilité d’un nouveau Lost –en moins tortueux svp- et la théorie du complot d’un Fringe, autre série que l’on souhaite sacrifier. Entre SF et surnaturel on aurait eu de quoi faire.
Mais à défaut d’achever la série on pourrait nous soulager par un long métrage. Quoi que les films ont tendance à tout saper, ou presque, de l’esprit d’une série. Il n’y a qu’à citer Sex and the City, L’agence tous risques ; Charlie et ses drôles de dames –II- ; etc.
Mais se serait mieux que rien. A moins que le concept ne soit repris ailleurs.
Pourquoi faire ? Il suffirait tout simplement d’améliorer celle en cours.
Plus facile à dire qu’à faire ? Peu importe ! Ce sera toujours mieux que les navets en série que les chaînes nous pondent parfois et qui sont généralement des réchauffés de comédie ou d’histoires pour adolescents ou du style de DESPERATE HOUSEWIFES.
Regardez Flashforward au moins pour la découverte. Et pour bien se rendre compte que les décisions prises par rapport aux audiences doivent être revues.