Le côté brésilien.

Je ne suis pas vraiment fan des protagonistes brésiliens de cette série mais il faut bien en parler pour avoir une fiche complète.

On retrouve principalement cinq familles avec en plus des personnages secondaires qui gravitent autour de leurs membres. Pour ce billet introduisons les familles avec la plus présente à l’écran : les CADORE.

La famille CADORE est très riche et bien compliquée. Les deux fils CADORE ne s’entendent pas. Surtout depuis que le petit frère Raul a dissimulé de l’argent de l’entreprise parce qu’il se sentait lésé. Lorsque sa femme accueille dans leur maison Yvonne, une de ses anciennes connaissances, meilleure amie de surcroît, il s’éloigne un peu plus de sa famille et finit même par se faire passer pour mort afin de s’enfuir avec elle. Comme idiot on fait difficilement mieux. On pourrait espérer autre chose de la part d’un homme d’affaire mais non. Comme pour beaucoup d’entre nous il a suffit qu’on lui dise ce qu’il voulait entendre. Les quiproquos et les malentendus de toutes sortes aidant il a finit pas se laisser embobiner.

Ramiro est quelqu’un d’obstiné. Il a dut abandonner une carrière d’artiste à laquelle il se destinait pour reprendre les affaires familiales. A l’entendre c’était un choix personnel qu’il ne regrette absolument pas. Mais il suffit de le voir face à son fils et à son frère pour comprendre qu’une part importante de lui regrette de ne pas avoir suivi sa propre voie, de s’être sacrifié à une famille qui de toute façon se ferme à lui. Un peu brutal et expéditif ce n’est tout de même pas un mauvais garçon. Il est juste en train de se chercher.

Les épouses CADORE sont l’exemple même des housewifes riches traditionnelles. Elles restent à la maison et sont détachées de la réalité. Elles ne la perçoivent qu’à travers les œuvres de charité et ce que peut leur en dire les autres (employés ou connaissances) ou la télévision. Sinon comment expliquer que Silvia, épouse de Raul, ne voit pas que son mari la trompe sous son toit quand tout le monde autour d’elle s’en rend compte. L’expression « Trop bon, trop con » s’applique parfaitement à elle. Son mari a une excuse pour s’être laissé prendre (l’habituel : « ce n’est qu’un homme ») mais avec elle c’est une naïveté rarement atteinte. Sa fille n’est pas vraiment mieux. Tout à fait gentille elle ne marque absolument pas les esprits. Elle apparaît un peu comme un personnage secondaire dans cette famille.

La deuxième, Melissa, ne voit pas la détresse de son fils qu’elle étouffe de son amour trop envahissant. Comme lui disait une de ses amies elle regrette d’être « la seule femme qui ne peut pas sortir avec Tarso ». Je ne sais pas s’il existe un nom pour cet Œdipe inversé mais on y est. Son fils finit par développer des troubles de la personnalité à force de devoir se balancer entre ses propres désirs, la pression mise sur lui par son père d’un côté et par sa mère de l’autre. Toutes ses relations tournent court une fois que ses parents, mais surtout sa mère, s’en mêlent.

La seule qui le soutient c’est sa sœur, Ines. C’est une gothique et le personnage que je préfère du côté brésilien. Son look, sa façon de s’exprimer, sa relation avec son frère et ses joutes verbales avec sa mère. On ne peut pas lui en vouloir sur ce dernier point. Il suffit d’entendre comme cette femme s’adresse à sa fille pour refuser de prendre partie contre elle. C’est le personnage le plus vivant. Je regrette qu’elle ne soit pas plus présente.

Quelques personnages:

Raul CADORE : Alexandre Borges

Silvia Cadore : Débora Bloch

Ramiro Cadore : Umberto Martins

Melissa Cadore : Christiane Torlonni

Tarso : Bruno gagliasso

Inês : Maria Maya

Cadore, le patriarche : Eliaz Gleiser

Tônia, : Marjorie Estiano

Leticia Sabatella : Yvonne

Gabriella : Ana Furtado

India:

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